Il touche 1 femme sur 7, c’est la première cause d’infertilité féminine et pourtant il reste tellement peu connu ce Syndrome des Ovaires Polykystiques ou SOPK.
Et on ne peut pas se fier à son nom, il n’est aucunement question de kystes aux ovaires. Mais c’est quoi alors le SOPK ?
Définition du Syndrome des Ovaires Polykystiques
Le Syndrome des ovaires polykystique est une pathologie liée à un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou hypophysaire (venant de l’hypophyse, une glande située au niveau du cerveau).
Les personnes atteintes de SOPK produisent trop d’androgènes, notamment de testostérone. C’est la pathologie endocrine la plus fréquente chez les femmes en âge de procréer.
Quelles sont les causes du SOPK ?
Les causes ne sont pas encore très bien connues et pourraient être liées à plusieurs facteurs génétiques, épigénétiques et environnementales.
Des gènes de prédisposition ont été mis en évidence, mais ils ne seraient présent que dans 10% des SOPK. Les antécédents familiaux (si la mère ou la sœur présentent un SOPK) augmentent de 30% le risque d’en développer un.
Les perturbateurs endocriniens sont également suspectés de jouer un rôle dans le développement de la maladie, mais à ce jour aucune preuve n’a été établie.
Les symptômes du SOPK
Le SOPK est caractérisé par plusieurs symptômes, mais ils sont très variables d’une personne à l’autre.
-Troubles de l’ovulation : rareté ou absence d’ovulation, qui entraîne des cycles longs (35 à 40 jours) ou une absence de règles
-Hyperandrogénie avec excès de testostérone pouvant entraîner : hyperpilosité, acné, chute de cheveux
-Fatigue, Difficulté à perdre du poids, anxiété.
A long terme le SOPK prédispose à l’insulinorésistance puis au diabète et entraîne une augmentation des risques de maladies cardiovasculaires. Il augmente également le risque de cancer de l’endomètre.
Mais pourquoi le nom de Syndrome des Ovaires Polykystiques alors ?
Des traitements ?
A ce jour aucun traitement n’existe contre le SOPK. Les traitements sont donc symptomatiques, en fonction des symptômes de chaque personne, jusqu’à la ménopause.
Une pilule contraceptive œstroprogestative est souvent proposée pour diminuer le taux d’androgènes et ses symptômes :(l’hyperpilosité, l’acné et la chute des cheveux).
Une alimentation saine et équilibrée, le sport et le maintien d’un poids de forme limitent les risques associés au SOPK.
En cas de projet de grossesse pour une femme atteinte du SOPK, un traitement contre l’infertilité est mis en place.
Des solutions naturelles ?
L’élixir OPK Love de Curanderas peut vous accompagner en cas de SOPK. Il aide à réguler les hormones “mâles”, à soutenir l’ovulation et à améliorer la sensibilité à l’insuline.